Dans le froid d'un hiver
Sous son manteau de blanc
Se promène un enfant
Aux yeux couleur de terre.
Son souffle est chaud et doux
Ses bras ondulent comme l'air
Et c'est toute la misère
Qui s'efface des faubourgs
Sous ses pas rien ne crisse
Derrière lui nulle empreinte
Dans la nuit presque éteinte
Où il traîne sa pelisse
C'est l'enfant du printemps
Qui annonce la verdure
Dont le vêtement capture
Les flocons hésitants
De ses longs cheveux blancs
S'échappent des gouttelettes
Qui deviennent tempête
Ou flux des océans
Sous lui la terre verdie
Toutes les mousses s'étalent
Les fleurs ouvrent leurs pétales
L'hiver est bien fini
Il finit son voyage
Dans les bras d'un grand chène
Les racines de l'Eden
La fin de tout voyage
Sous son manteau de blanc
Se promène un enfant
Aux yeux couleur de terre.
Son souffle est chaud et doux
Ses bras ondulent comme l'air
Et c'est toute la misère
Qui s'efface des faubourgs
Sous ses pas rien ne crisse
Derrière lui nulle empreinte
Dans la nuit presque éteinte
Où il traîne sa pelisse
C'est l'enfant du printemps
Qui annonce la verdure
Dont le vêtement capture
Les flocons hésitants
De ses longs cheveux blancs
S'échappent des gouttelettes
Qui deviennent tempête
Ou flux des océans
Sous lui la terre verdie
Toutes les mousses s'étalent
Les fleurs ouvrent leurs pétales
L'hiver est bien fini
Il finit son voyage
Dans les bras d'un grand chène
Les racines de l'Eden
La fin de tout voyage